Région des Lacs - Villarrica

Notre expérience

Hébergement : Cabañas Los Cisnes - Arturo Prat 631 - Villarrica. 45000 CLP (60 €) pour un appartement avec salon/salle à manger/cuisine, deux chambres et sdb. L'appellation est cabaña mais il s'agit plutôt d'un style motel, avec mur mitoyen. Situé tout près des rives du lac. Nous sommes arrivés à Villarrica, lieu de villégiature très présé, un samedi 1er février, en saison haute sans hébergement. Celui que nous avions réservé avait été annulé la veille pour cause de rupture de canalisation. Pas de souci, il y avait encore beaucoup de choix.

Villarrica marque le début de la Région des Lacs et de la Patagonie. C'est un grand village sympathique avec beaucoup d'animation. En ce moment, c'est le festival d'artisanat mapuche (peuple d'origine de cette région) avec de nombreux stands. Malheureusement, le ciel est gris et nous essuyons quelques averses. Nous poussons en voiture jusque Pucon, qui nous déçoit. La route qui y conduit pourrait être sympa mais il n'est pas possible d'apercevoir le lac car il est bordé de nombreuses propriétés privées et boisées. Nous continuons l'exploration de la région en allant vers le lac Calafquen et ses deux principales villes : Licán Ray et Coñaripe. Moins prisé que le lac Villarica, ce lac et ses abords nous plaisent cependant beaucoup plus, ils sont nettement plus accessibles. Les villes sont plus naturelles, plus adaptées à leurs habitants qu’aux touristes, même s’il y a également beaucoup d’hébergements.

Le soir, nous assistons à un spectacle somptueux avec le coucher de soleil sur le lac.Chili

Ce qu'en disent les guides

Extraits du Guide "Bibliothèque du Voyageur Gallimard -Chili et Ile de Pâques" édition septembre 2011 :

Aux portes des lacs

En raison de considérations plus touristiques que géographiques, le Río Toltén, qui s'écoule du Lago Villarrica, marque le début symbolique de la Región de los Lagos. Le secteur compte plusieurs volcans, dont le Lonquimay (2890 m, Lonquimay signifiant "sans tête en mapuche, sans doute en raison de son sommet tabulaire), qui tapissa la zone d'une redoutable couche de poussière volcanique lors de son éruption en 1988, et le Llaima (3124 m) qui fit des siennes en 1994.

Tourisme roi

Le secteur de Villarrica et du Pucón est certainement le plus touristique du Chili. Ces deux villes concentrent la population de l'extrémité du Lago Villarica, dominé par le Volcan Villarrica (2 840 m) à une heure de la Panamericana...

Pucón, le tourisme est roi, et vous y trouverez à peu près tout... Les activités de tourisme d'aventure ont ici pignon sur rue, qu'il s'agisse d'une randonnée d'une journée jusqu'au cratère du Villarrica pour admirer ses coulées de lave ou de rafting, de kayak...

Si vous aimez les activités plus paisibles, vous aurez le choix entre une randonnée à cheval, une journée de pêche ou encore une sortie à la découverte des sources chaudes et des parcs nationaux situés à proximité.

Des projets d'écotourisme ont également vu le jour, comme à El Cañi (à l'est de Pucón), l'un des premiers parcs privés du Chili. Sa vénérable forêt d'aracarias, étagée sur les pentes d'un volcan éteint, a été classée en réserve naturelle en 1992. (3 heures d'ascencion...)

Mapuche et Prussiens

De nombreux villages mapuche se blottissent dans les collines qui entourent Villarrica, où, chaque été, les habitants s'adonnent à des réjouissances qui sont autant d'occasions de célébrer des rites religieux à la nuit tombée.

L'une des principales artères de la ville, Avenida General Emil Koerner, perpétue la mémoire d'un officier prussion engagé à la fin du 19e siècle par le président Balmaceda pour réorganiser l'armée chilienne... Koerner trahit Balmaceda qui se suicice et Koerner impose aux forces armées chiliennes un modèle prussien encore en vigueur aujourd'hui...

Plages de montagne

Une excursion en voiture au nord et au nord-est de Pucón vous conduira aux lacs Caburgua et Colico, et, dans les montagnes duParque Nacional Huerquehue, jusqu'aux lacs Tinquilco, Toro et Verde. D'étonnants cristaux de roche, le plus souvent cantonnés à la cordillère côtière, tapissent les plages du Lago Caburgua de sable blanc et non de l'habituelle poussière noire déposée par les roches volcaniques. Plusieurs sentiers, au tracé clairement délimité, pénètrent dans les épaisses forêts qui couvrent les collines environnantes. Les eaux du lac s'épanchent dans le sous-sol, alimentant ainsi les sources des Ojos de Caburga - l'endroit offre d'ailleurs une aire de pique-nique fort appréciée. Pour atteindre les lacs du parce de  Huerquehue, il vous faudra gravir une route plutôt raide pendant 5 km. Les moins téméraires pourront faire appel aux services de la compagnie Minibuses Caburgua : un véhicule quitte Púcon toutes les 30 mn environ pour vous déposer à l'entrée du parc...

Au sud de Villarrica, une demi-heure de trajet par la grand-route suffit à rallier Lican Ray, station en plein essor implantée au bord du Lago Calafquén. L'ébénisterie joue ici un rôle économique majeur, et des dizaines d'ateliers ont vu le jour ces dernières années, notamment le long de l'axe Villarrica-Lican Rat. Plus loin sur le lac, une route goudronnée conduit à  Coñaripe au charme certain, dernière étape avant de retrouver les pistes rejoignant Pauguipulli

Les sources chaudes doivent abonder dans cette zone à l'active ceinture volcanique qui longe la cordillère. A l'est de Pucón, une industrie touristique à grande échelle règne sur les très commerciales Termas de Menetué et Termas de Huife ; d'autres, dont les petites Teramas de Ancamil, situées juste avant Curarrehue (45 km à l'est de Pucón) demeurent de simple entreprises familiales...

Frontière passoire

La ville frontière de Curarrehue ... a tout d'une véritable passoire. Les cols de montagne se révélant difficilement contrôlables.... Aujourd'hui, le passage de bétail en contrebande, de l'Argentine vers le Chili, provoque des épidémies occasionnelles de fièvre aphteuse, maladie difficile à éradiquer dans les immenses estancias argentines, mais pratiquement évincée du Chili...

A l'origine Panguipulli (ville des roses) se résumait à une simple gare ferroviaire, où étaient débarqués les troncs d'arbre en provenance de l'intérieur du pays. Abondamment fleurie de roses, la ville, qui s'étale dans la plaine centrale, souffre d'un climat plus chaud que les autres cités lacustres, et n'offre que peu ou pas de plages.

Pêcheurs et Huilliche

Depuis quelques années, le gigantesque  Lago Ranco et son voisin le Lago Maihue connaissent un essor touristique sans précédent - en saison uniquement. Pour rejoindre Futrono (sur la rive nord du Lago Ranco), quittez la Panamericana à Reumén... Futrono dispose d'un bon réseau de gîtes ruraux.

Les villages qui bordent le lac se sont pour la plupart développés autour d'auberges de pêcheurs. La ville de Lago Ranco compte aussi de nombreuses guest houses. La vue est splendide, que vous la contempliez de la plage de galets ou du sommet de la colline. En dehors du festival d'été, attendez-vous à des soirées extrêmement calmes, sauf dans un des deux bars postés sur le lac.

Les rives se font plus belles (et nettement plus touristiques) plus à l'est, le long de la piste qui rejoint la presqu'île de Riñinahue et le Río Calcurrupe près de Llifén, où elle redevient goudronnée. Du Lago Ranco à Llifén, la route où s'alignent les façades de nombreuses résidences secondaires franchit les Saltos del Nilahue, double cascade particulièrement tempétueuse au début de l'été. Après le mon du Río Nilahue, vous apercevrez un petit embranchement qui mène à l'extrémité inférieure du lac Maihue et àCarrán, hameau baptisé du nom d'un tout jeune volcan né en 1957, et dont la dernière éruption remonte à 1979.

A l'extrémité nord du lac Maihue, où se dessine la silhouette du Volcán Puyehue (2 240 m), un village mapuche préserve farouchement ses traditions ancestrales.

Les 810 habitants d'Isla Huapi, qui pointe au milieu du Lago Ranco, hébergent une communauté de quelques 40 familles mapuche et huilliche. Les Huilliche en furent les premiers habitants. 

Mer intérieure

Les voyageurs connaissent bien le Lago Puyehue, bordé par la route qui relie le sud du Chili à l'Argentine. En hiver, lorsque la neige recouvre les sommets andins d'un épais manteau, les cars et le camions en provenance de Santiago doivent parfois faire un détour au sud de près de 1 000 km par ce col d'altitude nettement moins élevé et en principe ouvert toute l'année. La route ménage de très beaux points de vue sur le lac, sinuant parmi les collines et traversant à 1 300 m le Parque Nacional Puyehuepour rejoindre la célèbre station de sports d'hiver de San Carlos de Bariloche, du côté argentin.

Un crochet vers le volcan Casa Blanca (1 990 m) vous conduira aux sources chaudes d'Aguas Calientes, où la maison du parc offre une bonne base d'excursions. La route fait découvrir plusieurs petits lacs miroitant au cœur d'une épaisse forêt primaire, dont une surprenante forêt humide tempérée. Elle se termine à la station de ski du volcan, dont les pentes se gravissent plus facilement que celles du volcan Villarrica... Au sommet, vous aurez une vue à couper le souffle sur les volcans Osorno, Puntiagudo et Puyehue agencés en un colossal amphithéâtre...

Venant d'Entre Lagos, vous passerez par Puerto Chalupa, petit village agrémenté d'une plage charmante. Côté sud, aucun car ne relie la route de Puerto Octay (25 km), aussi les superbes terrains de camping aménagés dans cette partie du lac vous demeureront pratiquement inaccessibles si vous ne disposez pas de votre propre véhicule.

 Willempsie - Voyage Forum à propos d'une ascencion de volcan : "Une facile a faire sans guide: LONQUIMAY, c'est pres de Temuco. De janvier a mars."

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